Quels sont les quatre niveaux de l'illettrisme ou des besoins de remise à niveau en compétences de base ?

La personne peut au moins déchiffrer la plupart des termes du français, et partiellement restituer à l’écrit, mais sans compétences syntaxiques ou orthographiques.

Elle sait reconnaître les chiffres et lire les petits nombres.

Elle sait allumer et éteindre un ordinateur ou un téléphone portable, et comprend les principales finalités de ces outils.

La personne peut lire et comprendre des phrases simples et trouver des informations dans un texte court et familier. Elle aborde la langue avec une conscience grammaticale lui permettant d’identifier les principaux éléments d’une phrase et leur agencement. Elle peut écrire, mais avec des erreurs fréquentes, entravant parfois la compréhension du texte.

Elle sait effectuer les calculs simples de la vie courante.

Elle sait utiliser les fonctionnalités les plus courantes des terminaux numériques usuels.

La personne lit aisément et peut recevoir ou émettre des arguments, de l’implicite ou de l’information complexe. Elle maîtrise suffisamment la syntaxe pour ne pas faire d’erreurs fréquentes, ses productions sont lisibles.

Ses compétences mathématiques lui permettent de résoudre la plupart des situations du quotidien, et certains problèmes professionnels.

Elle est à l’aise sur les terminaux numériques les plus courants, au moins pour les applications et les logiciels les plus répandus.

La personne maîtrise suffisamment la langue pour en appréhender certaines subtilités (registres de langue, textes complexes, implicite, reformulation etc.) et l’utiliser pour se former, convaincre, rechercher de l’information. Ses erreurs, à l’écrit, restent rares et liées à des difficultés précises, ponctuelles et remédiables.

Ses compétences mathématiques et logiques sont suffisantes pour la gestion de son budget personnel ou pour des calculs complexes.

Elle maîtrise un ou plusieurs logiciels à un niveau professionnel, et est en mesure d’apprendre rapidement à en maîtriser de nouveaux.

Les compétences de base ne représentent pas d’obstacles à l’insertion socio-professionnelle des personnes ayant acquis les compétences du degré 4.